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Idée reçue n°3 : Une sauvegarde quotidienne des documents est bien suffisante pour l’activité de mon entreprise…

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Non, c’est trop risqué !

Que se passe-t-il si vous égarez cette sauvegarde ? Sur quels types de supports est-elle pratiquée et que se passe-t-il si ce support tombe en panne ? La fréquence des sauvegardes est-elle adaptée ? Sans réponse à ces questions, c’est tout l’activité de votre structure qui risque d’être pénalisée de manière plus ou moins temporaire !

Lundi matin, 8h. Les équipes arrivent les unes après les autres sur site. Les ordinateurs sont allumés au fur et à mesure, les applications métiers démarrent mais péniblement. Quelque chose cloche. Et puis il y a cette odeur désagréable… Une porte ouverte et le constat est clair : la salle serveur est inondée. Dégâts des eaux, le serveur est down, au moins temporairement. C’est maintenant qu’il va falloir mettre la main sur la sauvegarde ! 

Quelle que soit la taille de votre entreprise, en tant que dirigeant, responsable informatique ou collaborateur, vous avez déjà été confronté à un risque de perte de données, qu’il s’agisse d’un sinistre, d’une panne matériel ou d’une erreur humaine. Les conséquences peuvent être lourdes sans dispositif de sauvegarde. Toute la structure peut se retrouver paralysée avec de réels impacts sur la poursuite d’activité et la satisfaction de la clientèle. En 2020, l’association Bitkom avait estimé à plus de 100 milliard d’euros le préjudice financier causé aux entreprises en France par des vols, pertes ou sabotages de données. C’est dans ce cadre précis que la sauvegarde prend tout son sens !  

La sauvegarde : parent pauvre des entreprises

Pourtant, la sauvegarde est encore le parent pauvre des entreprises et ce, quelle que soit leur taille. L’étude Global Data Protection 2021 montre que 65% des décideurs ne sont pas convaincus de la capacité de leur organisation à remplir leurs objectifs de niveau de service en cas de perte de données. Ils sont même 58% à penser que leur structure n’a pas atteint ses objectifs de sauvegarde ou de restauration. Quand elles en ont… ce qui s’avère peu fréquent dans les PME de moins de 50 salariés.

Entendons-nous bien sur les termes. Par sauvegarde, on entend la mise en place d’un système de stockage de données à l’identique en plusieurs exemplaires et sur différents supports. Si l’appareil principal de stockage connaît une défaillance, les précieuses données sont reconstituées dans l’état où elles ont été placées sur l’une des sauvegardes. Indispensable, on l’a noté, en cas de défaillance ou panne de matériel obsolète, le processus l’est aussi si certaines données ont été perdues ou ont été modifiées malencontreusement. 

Trop d’entreprises favorisent les investissements serveurs. Sauf qu’en cas de sinistre, le serveur seul ne permet pas de récupérer les données.

Qui dit sauvegarde dit règle 3.2.1!

Parmi les pierres angulaires d’un système de sauvegarde figure la règle des 3.2.1. La règle est simple. Ou presque ! Chaque chiffre évoque une caractéristique de la sauvegarde. 3 comme triple des données sauvegardées : l’original sur lequel vous travaillez, plus deux copies. 2 comme deux types de supports différents à déployer pour stocker les données, comme un disque dur et une sauvegarde cloud. 1 comme 1 copie hors site : qui ne se trouve ni à votre domicile, ni dans l’entreprise.  Vous suivez toujours ?

Les 4 piliers d’une stratégie de sauvegarde

Sauf que le système peut se gripper : avec l’augmentation exponentielle des données, ce système s’avère complexe à mettre en place. Faut-il tout sauvegarder, comment, à quel coût ? Il convient, en ce domaine aussi, d’établir une stratégie de sauvegarde pour définir les bonnes orientations et acter les investissements qui sont vraiment nécessaires. 

Importance et disponibilité des données

Parmi toutes les données que collecte votre entreprise, vous devez définir celles qui sont vraiment indispensables à l’activité de l’entreprise et sa bonne marche commerciale. Une fois identifiées, ces datas sont au cœur de la stratégie de sauvegarde. Vous déciderez alors du délai dans lequel vous voulez récupérer les données perdues et la plage de rétention que vous souhaitez conserver pour récupérer vos données. 

Fréquence et régulation

La fréquence des sauvegardes est aussi un point critique. Par définition, sont conservées dans une sauvegarde les données récemment… sauvegardées. Cela signifie que toutes les données manipulées ensuite ne sont pas sauvegardées jusqu’à la prochaine sauvegarde. Une sauvegarde bien régulée et dont la fréquence est maintenue vous assure de garder le contrôle sur vos données. 

Support et méthode

A ce stade, vous définissez les matériels utiles à votre stratégie de sauvegarde et les processus à déployer. Allez-vous sauvegarder manuellement vos informations ou l’automatiser via une solution logicielle ? Allez-vous mobiliser un serveur physique ou plutôt deux, ce qui pourrait permettre de mettre en place une procédure de réplication (voir notre encart) des données et un Plan de Reprise d’Activité ? Et si une sauvegarde cloud était aussi la solution ? Quels clouds ? Et comment appréhendez vous le télétravail par rapport à votre stratégie de sauvegarde ? 

Restauration de sauvegarde 

En bout de chaîne, il est indispensable de s’assurer que la stratégie définie fonctionne bel et bien, jusqu’à restaurer correctement les données identifiées au départ. Certains partenaires externes, dont SYXPERIANE, mènent pour leurs clients des tests de restauration de manière régulière qui reproduisent grandeur nature ce qui se passe en cas de perte de données. C’est l’occasion de vérifier à quelle vitesse les données sont restaurées et dans quel délai l’activité redémarre. 

S’entourer de partenaires de confiance

L’approche sur mesure d’un expert externe de la sauvegarde

La définition d’une telle stratégie est indispensable pour définir un processus rigoureux et régulier de sauvegarde. Elle conditionne aussi la définition des budgets à allouer par l’entreprise et sa stratégie de moyens. Un infogéreur comme SYXPERIANE, expert de la maintenance ITsaura vous accompagner sur ces sujets, avec la hauteur de vue, l’expertise nécessaire, tout en vous faisant bénéficier des partenariats technologiques que nous avons pu nouer (Veeam, Beemo, Vmware, HyperV, Nutamix. ..). Selon une approche évidemment sur mesure ! 

A l’heure actuelle, les investissements sont souvent minimisés dans les PME explique Emmanuel Tenaud, responsable technique IT chez SYXPERIANE: “trop d’entreprises favorisent encore le poste serveur. Sauf qu’en cas de sinistre ou de perte de données, le serveur seul ne permet pas de récupérer les données.”  À l’instar d’une assurance dont on minimise le plus possible les coûts mais dont on attend qu’elle marche le jour J… Autant ne pas avoir besoin de l’activer avant de comprendre sa dimension critique et définir l’ensemble de ses composantes en amont ! 

Sauvegarde et réplication, quelles différences ?  

La sauvegarde de données vise essentiellement à restaurer des données à un instant T.  Elle est effectuée de manière périodique, en créant des points de sauvegarde qui pourront être restaurés. Elle ne protège pas contre le risque de pertes de données entre les sauvegardes…

La réplication implique de copier les données, de synchroniser les copies et de les répartir sur plusieurs sites (serveurs ou dans le cloud). Les données répliquées évoluent à mesure que les données sources changent. La réplication est donc réservée aux données et applications les plus critiques de l’entreprise. Le processus est certes plus complexe et coûteux. Mais peut-être à la hauteur des enjeux de vos clients ?

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